| DÉSOBÉISSANCE, subst. fém. A.− Action de désobéir à quelqu'un; refus de se soumettre à une loi, à un règlement; p. méton. acte de désobéissance (Ac. 1835-1932). Désobéissance formelle, pécher par désobéissance, sous peine de désobéissance. Toute infraction à cet ordre sera considérée comme désobéissance et punie (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 198): 1. Depuis longtemps je me permettais de bénignes désobéissances; ma mère me défendait de manger entre les repas; à la campagne, j'emportais chaque après-midi dans mon tablier une douzaine de pommes : nul malaise ne m'avait jamais punie de mes excès.
Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 111. B.− Penchant à désobéir, habitude de désobéir : 2. La désobéissance fut le premier vice de l'homme, c'est le premier défaut de l'enfant : il trouve un maudit plaisir dans tout ce qu'on lui défend.
E. de Guérin, Journal,1837, p. 138. Prononc. et Orth. : [dezɔbeisɑ
̃:s]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1283 [a leur seigneurs] (Philippe de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, éd. Am. Salmon, 803). Dér. du rad. du part. prés. de désobéir*; suff. -ance*. Fréq. abs. littér. : 151. |