| DÉSALTÉRANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de désaltérer*. II.− Emploi adj. A.− Qui calme la soif. Boisson plus désaltérante qu'enivrante (Hamp, Champagne,1909, p. 137). B.− P. ext. Qui procure une sensation vivifiante de fraîcheur. Jean venait de s'échauffer sur les routes claires; maintenant, il pénétrait dans l'ombre désaltérante des sous-bois (La Varende, Goût esp.,1946, p. 108). − En partic. [En parlant de la couleur verte de la végétation] Une montagnette chargée de pins, d'un vert désaltérant dans le paysage brûlé (A. Daudet, Trente ans Paris,1888, p. 159).Palmeraie d'un vert désaltérant (Colette, Pays connu,1949, p. 146). Prononc. et Orth. : [dezalteʀ
ɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1932. Fréq. abs. littér. : 16. |