| DÉPUCELAGE, subst. masc. Action de dépuceler; perte du pucelage. [Le] lendemain de son mariage, une lettre racontant son dépucelage (Goncourt, Journal,1880, p. 81).[Les] théories qu'il avait exposées à M. de Charlus au sujet de la séduction, du dépucelage (Proust, Prisonn.,1922, p. 52).− Au fig. Prise de conscience. Ce roman parle de guerre. C'est l'impression d'un combat, le dépucelage quant à la guerre d'un jeune homme (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1896, p. 259). Prononc. : [depysla:z]. Étymol. et Hist. 1580 (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, III, V, p. 959). Dér. du rad. de dépuceler*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 4. |