| DÉGONFLEMENT, subst. masc. Action de dégonfler quelque chose, de se dégonfler; résultat de cette action. Le dégonflement d'un pneu : ... pour descendre, [étant en ballon, il faut] laisser échapper du gaz à travers une soupape de dégonflement située à la partie supérieure du ballon...
A. Ledieu, E. Cadiat, Le Nouv. matériel naval,1899, p. 305. − P. ext. Fait de perdre du volume. La peste venue d'Égypte qui monte des cimetières découverts par le dégonflement du Nil (Artaud, Théâtre et double,1939, p. 22). ♦ P. anal. Le dégonflement de 2 milliards sur les stocks (...) s'était accompagné (...) d'un recul de 4 milliards dans les ventes (Univers écon. et soc.,1960, p. 3213). − Au fig. Fait de perdre son importance, son intensité, d'être ramené à de justes proportions. C'était enfin la nature vraie qui perçait sous le dégonflement de l'ambition (Zola,
Œuvre,1886, p. 243).La dévalorisation progressive de certaines « devises », le dégonflement des faux dieux (Gide, Journal,1933, p. 1152). Prononc. et Orth. : [degɔ
̃fləmɑ
̃]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1790 « action de se dégonfler » contexte méd. (L'Ancien Moniteur, V, 290 a, 2 août ds Z. fr. Spr. Lit., t. 35, p. 134). Dér. de dégonfler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 5. |