| DÉFLEXION, subst. fém. A.− OBSTÉTRIQUE. ,,Position en extension de la tête du fœtus, normalement fléchie au moment de l'accouchement`` (Méd. 1966). B.− PHYS. Modification de la trajectoire d'un faisceau lumineux, d'un faisceau de particules ou de l'écoulement d'un fluide. Déflexion des rayons de la lumière (Littré). − En partic., AÉRON. ,,Modification de l'écoulement de filets d'air derrière une aile ou un empennage`` (Lar. Lang. fr.). C.− PSYCHOL. Déviation. L'éthique tout ensemble la mieux appropriée et la plus concrètement praticable ne consisterait pas à évoquer à chaque seconde la présence de tout ce à quoi l'on manque par toute déflexion − si légère, si négligeable soit-elle en apparence − hors de la ligne du meilleur qui nous est propre (Du Bos, Journal,1928, p. 37). − En partic., PSYCHANAL. ,,Déviation inconsciente en-dehors du domaine où l'attention était fixée`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Prononc. et Orth. : [deflεksjɔ
̃]. Ds Ac. 1762 et 1798. Étymol. et Hist. xvies. deflection « mouvement tournant » (Trad. d'Elien, B.N. 24725, fo130 rods Gdf. Compl.); à nouv. 1755 phys. (Prév.). Empr. au b. lat. deflexio, -onis « écart, déclinaison », dér. de deflectere (défléchir*). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 31. |