| DÉCROÎT, subst. masc. Vieilli. Action de diminuer (en nombre, force, intensité, etc.); résultat de cette action. Cette maladie (...) qui semble avoir atteint son point de culmination, son plus haut période et vouloir maintenant, anémiée par ses excès, pencher vers le décroît (Arnoux, Roy. ombres,1954, p. 40).− AGRIC., DR., rare. Diminution du rendement d'un fonds de bétail ou de son nombre de têtes. Le décroît, comme le croît, doit être, en principe, subi équitablement, dans le cas d'un bail, par le preneur et par le bailleur (Fén.1970). − ASTRON. Diminution apparente de la partie visible de la lune. Le lune est dans, sur son décroît (Littré, Rob.). Prononc. et Orth. : [dekʀwa] ou [-ɑ]. [a] ant. ds Barbeau-Rodhe 1930, Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr.; [ɑ] post. ds Littré, DG; [a] ou [ɑ] ds Pt Rob. et Warn. 1968. Admis ds Ac. 1932. Cf. croître. Étymol. et Hist. 1. Ca 1174 « décadence » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 5835 ds T.-L.); 2. 1583 « période de décroissance de la lune » (Estienne, Liebault, Agriculture et maison rustique, p. 17 a); 3. 1863 « diminution du cheptel » (Littré). Déverbal de décroître*. |