| DÉCOLLATION, subst. fém. Vx. [En parlant d'une pers.] Action de couper le cou. La décollation de saint Jean. Résultat de cette action. Payez! ou je vous mets dans ma poche avec supplice et décollation du cou et de la tête! (Jarry, Ubu,1895, III, 4, p. 61):La vie est elle-même chose cruelle et ce n'est pas avoir fourni un argument contre la peine capitale de constater ce que personne ne nie, qu'une vision de décollation est une chose atroce.
Barrès, Mes cahiers,t. 7, 1908-09, p. 29. − Spéc., MÉD. ,,Section du cou d'un fœtus mort, pratiquée in utero pour faciliter son extraction`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Rem. Attesté ds Guérin 1892, Lar. 19e-Lar. encyclop. Quillet 1965. Prononc. et Orth. : [dekɔlasjɔ
̃]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1227 le decolation saint Jehan (Arch. de l'Etat à Gand, pièce 25 ds Gdf. Compl.). Empr. au b. lat. decollatio « décapitation ». Fréq. abs. littér. : 18. |