| DÉCLINANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de décliner1*. II.− Emploi adj. A.− [Correspond à décliner1A; en parlant d'un astre, des phénomènes cycliques de la nature] Qui décline. Le soleil déclinant se croise Avec la nuit sur les collines (Ch. Guérin, Cœur solit.1904, p. 130).Cette déclinante saison (Gide, Journal,1937, p. 1273). B.− [Correspond à décliner1B] Qui décline. 1. [En parlant d'une pers.] Le romancier alors dans toute la force de son labeur et de sa renommée, le peintre déclinant et couvert de gloire (Zola,
Œuvre,1886, p. 397). 2. P. ext. [En parlant d'entités abstr., en partic. d'œuvres hum.] Un monde somnolent, la fusion dans ce creuset ardent de trois civilisations déclinantes (Arts et litt.,1935, p. 6416).Cette transformation des religions déclinantes, où l'on discerne mal les survivances d'un sentiment religieux (Traité sociol.,1968, p. 88). Prononc. et Orth. : [deklinɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. dep. 1718. Fréq. abs. littér. : 94. Bbg. Gohin 1903, p. 234. |