| DÉBOÎTEMENT, subst. masc. A.− Action, fait de déboîter quelque chose, de se déboîter. On prend des dispositions spéciales pour (...) empêcher leur déboîtement [des tuyaux] (Ser, Traité phys. industr.,t. 2, 1890, p. 281). − Spéc., PATHOL. Déplacement permanent de deux articulations. Synon. luxation (cf. Garcin, Guide vétér., 1944, p. 153). − [P. anal. d'effet] Ils ne retiendront de son allure [à la Gigue] que le déboîtement comique et la rupture imprévue du rythme (La Laurencie, Éc. fr. violon,1922, p. 51). B.− [Correspond à déboîter B] 1. Sortie d'un soldat (ou d'un élément de troupe) de sa place initiale, lors de manœuvres. Rem. Attesté ds Guérin 1892, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Quillet 1965. 2. Action, fait pour une voiture, un conducteur de déboîter. Cette faute intéresse tous les déboîtements effectués sans contrôle (Code Rousseau, s.d., p. 166). Prononc. et Orth. : [debwatmɑ
̃]. Admis ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1. 1530 « déplacement d'un os » (Palsgr., p. 290); 2. 1826 art milit. (Mozin-Biber); 3. 1948 « circulation automobile » (Lar. univ.). Dér. de déboîter*; suff. -ment1*. |