| CRAQUÈTEMENT, subst. masc. Petit bruit sec produit par ce qui craquète. Un certain craquètement de graines sèches dans leur sachet de papier suffit à m'ensemencer l'air (Colette, Gigi,1944, p. 247).Rem. On rencontre ds la docum. le synon. craquetis, subst. masc. Le craquetis de la paille (cf. Pourrat, Gaspard, 1925, p. 122). − Spécialement ♦ Craquètement de dents. Dû à des convulsions des muscles de la mâchoire. Rem. Attesté ds Ac. 1835, Besch. 1845, Lar. 19e-20e, Quillet 1965, Lar. Lang. fr. ♦ Cri de la cigogne et de certains oiseaux. On entend là-haut les craquètements aigus de ces élégants pèlerins [les cigognes] (Richepin, Pavé,1883, p. 222).La Présidente mâchait ses mots avec ce craquètement de cigogne, avec cette autorité percutante qui avait si souvent mortifié Dagmar (Morand, Fin siècle,1957, p. 102). Prononc. et Orth. : [kʀakεtmɑ
̃]. Ac. 1798-1932 s.v. craquètement. Sous la même forme ds la majorité des dict. gén. : Besch. 1845, Littré, DG, Guérin 1892, Lar. 19e-20e, Rob. et Quillet 1965. Les 2 graph., è et tt (craquettement) sont admises ds Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1568 (Garnier, éd. W. Foerster, Tragédies, I, p. 63 ds IGLF). Dér. de craqueter*; suff. -(e)ment1*. |