| COSMÉTIQUE, adj. et subst. I.− Adj. et subst. masc. (Ce) qui sert à entretenir la beauté, à embellir la peau, les cheveux. Préparation, pommade cosmétique; un bâton de cosmétique (Ac.1932).Les mille outils brillants et clairs comme la trousse d'un chirurgien, les sachets, les savons, la poudre de riz, les vinaigres, les cosmétiques, les essences, garnissaient, envahissaient, remplissaient le mur et les étagères de bois de citronnier (Goncourt, Ch. Demailly,1860, p. 320): Depuis que la Morisque avait enseigné à Adamas divers secrets orientaux pour la confection des mixtures cosmétiques, le teint, la barbe et les sourcils du marquis s'étaient sensiblement améliorés.
G. Sand, Les Beaux Messieurs de Bois-Doré,t. 2, 1858, p. 1. − En partic. (subst.). Pommade utilisée pour fixer les cheveux, la moustache. Avec ses cheveux de paille courte, collés au cosmétique par-dessus les oreilles (Morand, Bouddha,1927, p. 126). Rem. Selon Colin 1971, le mot est tombé en désuétude dans la lang. cour. et est remplacé auj. par laque, fixateur. II.− Subst. fém. Partie de l'hygiène qui traite de la préparation et de l'usage des cosmétiques. Il a écrit sur la cosmétique (Ac.1932).Synon. usuel cosmétologie. Prononc. et Orth. : [kɔsmetik]. Ds Ac. depuis 1762. Étymol. et Hist. 1363 adj. commatique (G. de Chauliac, Grande chirurgie, éd. 1478, fo182 ds Sigurs, p. 335), attest. isolée; 1555 cosmetique (B. Aneau, Trésor de Evonime Philiatre..., chap. XLVII ds Gdf. Compl.); 1676 subst. masc. (s. réf. ds Dauzat 1973 et Bl.-W.4-5); 1754 subst. fém. (Encyclop. t. 4). Empr. au gr.
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ς adj. « qui concerne le soin de la parure » (κ
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η) « l'art de la parure, de la toilette ». Fréq. abs. littér. : 70. |