| COMBRIÈRE, subst. fém. ,,Filet propre à prendre des thons et autres grands poissons`` (Ac. 1835-1932). Prononc. et Orth. : [kɔ
̃bʀiε:ʀ]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1681 (Ordonnance ds Pardessus, Collec., IV, 4 cité par Arveiller ds Fr. mod., t. 25, p. 308 : tendre thonnavies ou Combrieres). Empr. au prov.(es)coumbriero « filet de pêche pour les gros poissons » (Mistral) d'orig. obsc.; un rattachement à l'a. prov. scombre (1433 ds P. Meyer, Doc. Mid., I, 628) du lat. scomber « maquereau » fait difficulté car le mot prov. ainsi que les correspondants ital., esp. et fr. (1646 ds FEW t. 11, p. 317b) désigne toujours le maquereau, de même genre mais beaucoup plus petit que le thon. Une dérivation du m. fr. combres « engins fixes placés dans le lit des rivières pour arrêter le poisson » (REW3, no2075), 1283 ds Du Cange, s.v. cumbra (1279 lat. médiév., ibid.), terme des pays de la Loire (FEW t. 2, p. 938a; du gaul. *comboros, v. décombre) fait difficulté du point de vue géographique. |