| CALORIFÈRE, adj. et subst. masc. TECHNOLOGIE A.− Emploi adj. [En parlant d'un inanimé] Qui diffuse de la chaleur. Tuyau calorifère. Ce poêle calorifère chauffe (...) par rayonnement et par circulation d'air chaud (Y. Quéret, Manuel de l'industr. du gaz,1923, p. 247).Puissance calorifère de la cheminée (E. Robinot, Vérification, métré et pratique des trav. du bât.,t. 2, 1928, p. V). B.− Emploi subst. 1. [Surtout au sing.] Appareil produisant de la chaleur et la diffusant dans une maison, un bâtiment par l'intermédiaire de tuyaux. Bouche de calorifère; calorifère à air chaud, à eau chaude, à vapeur. Ce chalet, ma chère, est une belle et bonne maison, avec son calorifère (Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées,1842, p. 314). 2. P. ext. (au sing. et au plur.). Élément de cette installation chauffant une pièce. Synon. plus usuel radiateur.Karelina, près du calorifère, avait un petit pouf, où elle s'installait (Van der Meersch, L'Empreinte du dieu,1936, p. 83). − P. anal. Ce qui produit et fournit naturellement de la chaleur. Le Gulf-Stream est un vaste calorifère qui permet aux côtes d'Europe de se parer d'une éternelle verdure (Verne, Vingt mille lieues sous les mers,1870, p. 216). Rem. On rencontre ds la docum. l'abrév. pop. de calorifère = calo. Il avait allumé le calo (Gide, Journal, 1924, p. 797). Prononc. et Orth. : [kalɔ
ʀifε:ʀ]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1807 (Académie des sciences ds Lar. Lang. fr. sans ex.); cf. 1833 (Lamartine, Correspondance, p. 356). Dér. du lat. calor (chaleur*); suff. -fère*. Fréq. abs. littér. Calorifère : 105. Calo : 1. |