| CÔTIER, IÈRE, adj. et subst. masc. A.− Qui a rapport aux côtes du littoral : Les passagers du « Duncan » débarquèrent sans difficulté sur un rivage absolument désert. Des falaises à bandes stratifiées formaient une ligne côtière haute de soixante à quatre-vingts pieds.
Verne, Les Enfants du capitaine Grant,t. 2, 1868, p. 65. SYNT. Navire, pilote, trafic côtier; fleuve côtier (dont la source est proche de la mer); bande, navigation, pêche, population, région côtière; eaux côtières. − Emploi subst., vieilli. Bateau qui navigue près des côtes. Pilote qui connaît bien les côtes. Habitant de la côte. Rem. Attesté ds Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. B.− Qui a rapport à une montée. Cheval côtier. Cheval attelé en renfort pour monter une côte. Les bons vieux chevaux côtiers (Léautaud, Journal litt.,1907-09, p. 49). − Empl. subst., vieilli. Cheval de renfort; homme qui le conduit (cf. France 1907). ,,Routier bon dans les côtes, « grimpeur » (cycl. 1927)`` (Esn. 1966). Prononc. et Orth. : [kotje], fém. [-tjε:ʀ]. Ds Ac. 1694 et 1718 sous l'anc. forme costier; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Cf. côte1. Étymol. et Hist. 1. 1250 costier adj. « parent en ligne collatérale » (Ass. de Jér., t. II, p. 266 ds Gdf. Compl.) seulement en a. fr.; 2. a) 1376 terres cotieres (Beauvillé, Documents Picardie, t. 2, p. 91); b) 1690 pilote costier (Fur., s.v. pilote). Dér. de l'a. fr. coste, côte2*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 32. Bbg. Foulet (L.). Fleuve et rivière. Rom. Philol. 1948/49, t. 2, pp. 293-295. |