| CÉSIUM, subst. masc. CHIM. Corps simple métallique (Cs), alcalin, chimiquement voisin du potassium, très rare, susceptible d'applications intéressantes en raison de sa grande sensibilité d'oxydation et de son faible potentiel d'ionisation. Tube à césium (B. Decaux, La Mesure précise du temps,1959, p. 101).Raie spectrale du césium (B. Decaux, La Mesure précise du temps,1959p. 19).Prononc. et Orth. : [sezjɔm]. Fait partie, sous la forme caesium, d',,une catégorie spéciale de mots latins ou grecs [...] où l'on retrouve encore, sans raison particulière, les fausses diphtongues æ et œ, si gênantes à l'écriture comme à la lecture. Il y en a très peu, et elles pourraient être supprimées, sans que personne s'en aperçoive, en faveur du é accentué`` (N. Catach, J. Golfand, R. Denux, Orth. et lexicogr., Paris, Didier, t. 1, 1971, p. 95); ces aut. proposent, en conséquence, césium ou césion. Étymol. et Hist. [Premier métal découvert, grâce à l'analyse spectrale, par Kirchhoff et Bunsen en 1860]; 1866 caesium, césium (Lar. 19e). Terme créé par les deux savants all. R. W. Bunsen [1811-99] et G. R. Kirchhoff [1824-87] (Brockhaus) à partir du lat. caesius « bleu » (en raison de la double ligne bleue qui apparaît dans l'analyse spectrale) sur le modèle des noms de métal en -ium, v. Brockhaus, s.v. Cäsium, Zäsium. |