| CÉPÉE, subst. fém. A.− Touffe de jeunes tiges sortant de la souche d'un arbre coupé. Faire la coupe des cépées de saules (Ac. 1835-1932). On entendit quelque temps le bruit de ses brodequins, qui heurtaient les cépées et brisaient les ronces (R. Bazin, Le Blé qui lève,1907, p. 4). B.− Bois d'un an ou deux : La chasse était partie. Elle était partie, tantôt forcenée, tantôt réfléchie, à travers les fourrés, les clairs, les ronciers, les cépées, les gouffres...
P. Vialar, La Chasse aux hommes,Le Débucher, 1953, p. 165. Prononc. et Orth. : [sepe]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1180 cepee « réunion de jeunes tiges partant de la souche d'un arbre coupé au ras de terre » (A. de Bernay, Alexandre, 345, 20 ds T.-L.) − 1611 Cotgr., repris par Trév. 1752; 2. ca 1635 sepée « bois d'un à deux ans » (Jean de Ligniville, La Meutte et venerie pour le cerf, II, Paris, 1948, p. 37, 38 cité ds Tilander Mél. 1958, p. 13). Dér. de cep*; suff. -ée*. Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. Tilander (G.). Mél. d'étymol. cynégétique. Lund, 1958, pp. 12-18. |