| CÉLIMÈNE, subst. fém. A.− THÉÂTRE [P. réf. au personnage du Misanthrope de Molière] Rôle de grande coquette dans une comédie. Jouer les célimènes. Jouer les rôles de grandes coquettes au théâtre. Un superbe rôle de femme puisqu'elle sera trois fois muse (...). Quelle Célimène moderne! (Barrès, Mes cahiers,t. 8, 1910, p. 110). B.− P. ext. Femme d'esprit, coquette, légère et médisante. C'est une célimène : La femme est faite pour être mère : c'est sa fonction dans la nature et dans la société; (...). Il ne faut pas trop d'esprit, cela fait des Célimènes, aussi inutiles que les fleurs doubles.
Ménard, Rêveries d'un païen mystique,1876, p. 113. Rem. Attesté ds Lar. 20e, Lar. Lang. fr. et Rob. Prononc. : [selimεn]. Étymol. et Hist. 1876, supra ex. Du nom de Célimène, personnage du Misanthrope de Molière (1666), femme coquette et légère. Fréq. abs. littér. : 2. |