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BRIÈVEMENT, adv.
A.− Littér., rare. En peu de temps :
1. Une étoile filante raya brièvement le haut du ciel, vite perdue dans le banc des vapeurs qui pesait sur Paris. Colette, Julie de Carneilhan,1941, p. 140.
B.− [En parlant de la manière de s'exprimer]
1. En peu de mots. Exposer brièvement :
2. ... Josef, montrant de la main une masse de bâtiments d'un jaune brun, sous un panache de verdure, indiqua brièvement : − C'est là. Van der Meersch, L'Empreinte du dieu,1936, p. 233.
2. Par des mots brefs et secs :
3. Cette humeur rude et combative le mit aux prises, plus d'une fois, avec le patron, qui commandait brièvement et n'admettait pas de discussion. R. Bazin, Le Blé qui lève,1907, p. 59.
PRONONC. : [bʀiεvmɑ ̃]. Yod de passage transcrit dans Dub. et Pt Rob. : [bʀijεvmɑ ̃] (cf. aussi DG).
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1130 brievement (Philippe de Thaon, Bestiaire, 431 dans T.-L.). Dér. de bref* d'apr. l'anc. forme brief, au fém. briève; suff. -ment2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 254. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 179, b) 333; xxes. : a) 402, b) 506.
BBG. − Bastin (J.). Nouv. glanures gramm. Riga, 1907, p. 28. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 275.