| BRÛLAGE, subst. masc. Action de brûler. − Spécialement ♦ AGRIC. Opération qui consiste à brûler les herbes et à en répandre les cendres sur le sol pour le fertiliser. ♦ CHIR. Cautérisation : 1. Ne pas les brûler [les granulations]! (...). Les brûlages ont aussi l'inconvénient d'attirer la congestion sur les cicatrices.
A. Wicart, Les Puissances vocales,Le Chanteur, t. 1, 1931, p. 163. ♦ COIFFURE. Action de brûler la pointe des cheveux. ♦ PEINT. Opération consistant à brûler les vieilles peintures avec un brûloir : 2. [Le] dégraissage à l'essence (...) s'exécute avec l'essence de térébenthine pour nettoyer les bois après brûlage et avant une nouvelle impression.
E. Robinot, Vérification, métré et pratique des travaux du bât.,t. 6, 1930, p. 31. ♦ TECHNOL. ,,Procédé de dégraissage consistant à chauffer la pièce à zinguer ou à étamer entre 800 et 950o`` (Duval 1959). Rem. Au fig., néol. d'aut. Destruction volontaire : 3. − Eh bien, j'aime cela! s'écria Josépha, qui se leva pleine d'enthousiasme. C'est un brûlage général! C'est Sardanapale! C'est grand! C'est complet! On est une canaille, mais on a du cœur.
Balzac, La Cousine Bette,1847, p. 320. Prononc. : [bʀyla:ʒ]. Étymol. et Hist. Fin xvies. « action de brûler » (Vauquelin de La Fresnaye, Tombeau de Madeleine de Bailleul dans Hug.), attest. isolée; repris au xixes. dans des sens technol.; spéc. 1836 agric. synon. de brulis (Ac. Suppl.). Dér. de brûler*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 1. |