| BOUQUETIER, adj. et subst. masc. A.− Vx. Jardin bouquetier ou bouquetier. Jardin de fleurs. Jardiner en son jardin bouquetier (Pourrat, Gaspard des montagnes,Le Château des sept portes, 1922, p. 18): 1. Me voici devant un charmant bouquet de lilas que je viens de prendre sur la terrasse. Ma chambrette en est embaumée; j'y suis comme dans un bouquetier, tant je respire de parfums!
E. de Guérin, Journal,1835, p. 66. B.− Vase à bouquets (cf. bouquet1A 2) : 2. Nous ne manquions jamais d'ailleurs d'en rapporter [de la montagne] des gerbes de ces délicieuses fleurs sauvages qui abondent dans ce pays en septembre, − et c'était pour composer de hauts bouquets d'une forme un peu surannée qui allaient rejoindre ceux de la veille ou de l'avant-veille dans des « bouquetiers » vieillots, sur les marches en pierres roses du vieil escalier à rampe de fer forgé.
P. Loti, Prime jeunesse,1919, p. 3. Rem. Selon Lar. encyclop., le bouquetier aurait un couvercle ,,percé d'ouvertures où l'on pique des fleurs``. Prononc. : [buktje]. [ə] muet est noté dans Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844 et Littré (à comparer avec Fél. 1851 et DG qui ne le notent pas, sauf en poésie pour DG). Étymol. ET HIST. − 1. 1600 « endroit pourvu de bouquets de fleurs » (O. de Serres, 601 dans Gdf. Compl.); 2. 1680 (Rich. : Bouquetier. Vase de Faïance en ovale où l'on met des fleurs en forme de bouquet).
Dér. de bouquet*; suff. -ier*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. |