| BIEN-FONDÉ, subst. masc. [En parlant d'une prétention] Conformité au droit. Le bien-fondé d'une cause; contester le bien-fondé : 1. ... je déclarai que j'étais prêt à demander à être relevé de mon commandement, si je n'avais pas la liberté d'assumer seul mes responsabilités. M. Briand reconnut le bien-fondé de ma demande.
Joffre, Mémoires,t. 2, 1931, p. 155. − P. ext. [En parlant d'une affirmation, d'un sentiment, etc.] Caractère de ce qui a un fondement légitime : 2. Ne parlons pas des communistes, ni même des socialistes : on ne discute pas le bien-fondé des sentiments politiques que peuvent avoir les voleurs et les assassins.
H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 111. 1reattest. 1886 (Courteline, Les Gaîtés de l'escadron, p. 113); composé de bien1* et de fondé, part. passé de fonder*. − [bjε
̃fɔ
̃de]. − Fréq. abs. littér. : 36. |