| BAKÉLITE, subst. fém. CHIM. Résine synthétique isolante, résistant à la chaleur; en part., matière plastique, utilisée comme isolant, pour la fabrication d'enduits, l'imitation de l'ambre, du corail, etc. Écrin en bakélite noire : 1. Des plastiques caséiniques avaient été préparés en 1897 par polymérisation de caséine avec du formaldéhyde. En 1910, un type de plastique plus important, la bakélite, fut obtenu par L. H. Baekeland par polymérisation de phénol et de formaldéhyde.
Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 441. − Au plur. Produits en bakélite : 2. Le formol fournit (...) des produits (...) désignés sous le nom de « bakélites ».
P. Lebeau, G. Courtois, Traité de pharm. chim.,t. 1, 1929, p. 539. Prononc. : [bakelit]. Étymol. et hist. 1910 techn. (Lar. mens. ill., no45, nov.). Formé sur le rad. du nom de l'inventeur L.-H. Bakeland, chimiste, né en Belgique en 1863, mort aux États-Unis en 1944 (Gert A. Zischka, Allgemeines Gelehrten-Lexikon, Kröners Taschenausgabe Band 306, p. 44); suff. -ite*. BBG. − Gall. 1955, p. 21, 237, 254, 548. |