| BÉCUNE, subst. fém. ICHTYOL., pop. Sphyrène* barracuda ou sphyrène* picuda, appelée aussi brochet et bécasse de mer en raison de sa voracité. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet xxes., à partir de Ac. 1798. Prononc. Dernière transcr. dans DG : bé-kun'. Étymol. et Hist. 1667 ichtyol. bécune (Du Tertre, Hist. gén. des Antilles, Paris, 1667-1671, II, p. 204 dans Boulan, p. 63 : de la bécune et autres poissons dangereux). Prob. empr. à l'esp. becuna (d'orig. obsc.) « poisson ressemblant au barbeau » (v. Al. t. 1) en raison de la localisation (Antilles) et de la finale inhabituelle en français. BBG. − Boulan 1934, p. 63. |