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BÉANCE, subst. fém.
État de ce qui est béant; ouverture large, profonde :
Toutes les boutiques des voisins elles étaient bouclées... La nôtre c'était plus qu'un trou... une béance énorme... Un gouffre avec des grandes poutres branlantes au travers... Céline, Mort à crédit,1936, p. 561.
Rem. Quillet 1965 le dit ,,rare``.
A.− MÉDECINE
1. ANAT. ,,État d'un organe maintenu ouvert par suite de sa structure (larynx, trachée, bronches) ou de l'élasticité de ses tissus (artères)`` (Méd. Biol. t. 1 1970).
2. ANAT. DENT. Espace anormal plus ou moins important, souvent pathologique, entre deux groupes de dents antagonistes dans la position d'occlusion naturelle physiologique.
PRONONC. − Seule transcr. dans Littré : bé-an-s'.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1200 fig. ,,désir, intention`` (Roman de Renart, éd. M. Roques, v. 10804 : il a beance a moi destruire) − xves. dans Gdf.; répertorié comme ,,vieux mot`` dans les dict. dep. Trév. 1752; 2. 1865 pathol. (Littré-Robin : Béance. État de ce qui est béant. Béance des veines). Dér. du rad. de béant* au sens fig. et propre; suff. -ance*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.