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ARDOISIER, IÈRE, adj.
MINÉRALOGIE
A.− Qui est de la nature de l'ardoise :
... l'ingénieur prit une pierre plate qu'il avait rapportée de ses précédentes excursions, sorte de schiste ardoisier, sur lequel il était facile de tracer des chiffres au moyen d'une coquille aiguë. Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 126.
B.− Vx. ,,Qui a de la tendance à se partager en feuillets comme l'ardoise`` (Ac. Compl. 1842). Synon. ardoisé.
Rem. Acception mentionnée également ds Besch. 1845, Lar. 19e, Littré (qui n'enregistre que cette signification) et Guérin 1892.
− Subst. masc.
♦ Personne qui possède ou qui travaille dans des carrières d'ardoise.
Rem. Emploi attesté ds tous les dict. gén. sauf les Ac.
♦ Néol., SP. ,,Préposé du « Tour » chargé d'enregistrer à la fin de chaque étape, le détenteur du maillot jaune`` (Sandry-Carr. Cycl. 1963) et d'indiquer à l'aide d'une ardoise en cours d'épreuve les écarts entre coureurs, équipes, etc.
PRONONC. : [aʀdwazje]. Demi-longueur à l'avant-dernière syllabe ds Passy 1914. Timbre post. ds DG.
ÉTYMOL. ET HIST. A.− Subst. 1. 1506 « couvreur d'ardoises » (Comptes du chateau de Gaillon, 185 Deville ds Quem. : Paié a Jehan le Moyne, ardoisier, C s [pp. 55, 56 etc... Jehan le Moyne est dit « couvreur d'ardoises »]; 2. 1826 minér. (Mozin-Biber)). B.− Adj. 1571 « qui tient de l'ardoise, qui est comme l'ardoise » (M. de La Porte, Epithetes, 321 rods Hug. : Pierre. Dure, pesante... ardoisiere). Dér. de ardoise*; suff. -ier*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Arts Mét. 1766. − Chesn. 1857. − Encyclop. méthod. Mécan. t. 1 1782. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Mét. 1955. − Pomm. 1969. − Sandry-Carr. Cycl. 1963.