| APRÈS-SOUPER, subst. masc. Vieilli. Partie de la journée qui se situe entre le souper et le coucher. Il passe ses après-soupers en bonne compagnie. Rem. 1. La partie de la journée ainsi désignée varie suivant le sens du subst. souper, « repas du soir » ou « repas mondain à l'issue d'un spectacle »; en fait, il semble que seul le premier cas ait été envisagé par l'usage. 2. Ac. 1932 adopte la vedette après-souper. Cette décision se situe au terme d'une hésitation due au fait que n'existe pas dans la période contemp. une base autonome soupée; Ac. 1798 adopte la vedette après-soupée; Ac. abr. 1832 : après-souper, après-soupée; Ac. 1835 : après-soupée et indique ,,plusieurs écrivent après-soupé ou après-souper``; Ac. 1878 : après-souper et note que ,,plusieurs écrivent après-soupé ou après-soupée``. PRONONC. ET ORTH. : [apʀ
εsupe]. Pour la forme graph. et l'hist. du mot, cf. après-dîner; pour le choix de la graph. cf. rem. supra. ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1502 subst. fém. apres soupee « période qui suit le souper, c.-à-d. le repas du soir » (O. de S. Gelais, Séjour d'honn., Po 28 vods Gdf. Compl.); 1512 subst. masc. apresouper (Arch. Nord, LM. 30492 ds IGLF Littér. : Il s'en vint souper avec elles et feirent tres bonne chiere, a l'apresouper, les mena jouer au jardin et les feist danser devant lui).
Composé de après-* et de souper*; le fém. après-soupée semble dû à l'infl. de journée, matinée, termes indiquant une durée ou un espace de temps. BBG. − Laf. 1878. |