| APPROBATIVITÉ, subst. fém. PSYCH. Penchant exagéré à l'approbation. A.− Sens actif. Besoin d'approuver. ,,Comportement marqué par une attitude, une mimique ou des mots stéréotypés d'approbation excessive, avec personnalité, sens critique ou jugement émoussés. Se rencontre par exemple dans l'insuffisance mentale (débilité, démence) ou le sentiment d'infériorité. (...).`` (Lafon 1963). B.− Sens passif. Besoin d'être approuvé; ,,un des modes de l'instinct de vanité (R), par vanité, par manque de modestie; se rencontre chez le débile mental ou l'orgueilleux. C'est un des caractères du sot.`` (Lafon 1963) : Aucun salon n'était assez vaste, aucun auditoire assez attentif, pour contenir et contenter deux hommes dévorés d'une telle approbativité (style phrénologique de nos jours).
G. Sand, Consuelo,1842-43, p. 118. Rem. 1. 1reattest. supra; dér. de approbatif*, suff. -ité*. 2. Attesté au sens actif ds Lar. encyclop., au sens passif ds Nouv. Lar. ill., Rob., Quillet 1965, ainsi que ds Lar. 19eet Guérin 1892 sans qu'il soit possible de distinguer dans ces deux dict. s'il s'agit du sens actif ou passif. PRONONC. : [apʀ
ɔbativite]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Lafon 1969. − Littré-Robin 1865. − March. 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Piéron 1963. − Porot 1960. |