| APOZÈME, subst. masc. MÉD., vieilli. Décoction ou infusion contenant une grande proportion de principes médicamenteux. Apozème purgatif : le docteur. − Je vous recommande, pour votre catarrhe, mon sirop pectoral et l'apozème suivant l'ordonnance.
Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 5, 1814, p. 14. Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux. PRONONC. ET ORTH. − Dernière transcription ds DG : à-pò-zèm' (pour une durée longue sur è, cf. aussi Land. 1834. Fél. 1851 et Littré). Fér. 1768 rappelle que ,,Trév. écrit aposème avec une s``. ÉTYMOL. ET HIST. − 1495 [1377] apposime « décoction » (B. de Gord., Pratiq., VI, 7, impr. Ste-Gen. ds Gdf. : Se duresse estoit sans fievre et sans apostume adonc on peut faire sirops et apposimes et unguens); av. 1590 aposeme (Ambr. Paré, V, 12 ds Hug.).
Empr. au lat. apozema ou apozima « décoction » (Plinius Valerianus, 5, 7 ds TLL s.v., 256, 4); lui-même empr. au gr. α
̓
π
ο
́
ζ
ε
μ
α « id. » (Geoponicorum, 13, 12, 3 ds Bailly). STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Alex. 1768. − Bouillet 1859. − Duval 1959. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol, t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870. |