| ANTÉ(-)BOIS, ANTI(-)BOIS,(ANTÉ BOIS, ANTÉ-BOIS, ANTI BOIS, ANTI-BOIS) subst. masc. MENUIS. Baguette de bois posée sur le parquet, le long des murs, afin de préserver les parois du frottement des meubles. PRONONC. ET ORTH. − Ante(-)bois : [ɑ
̃tbwa], antibois : [ɑ
̃tibwa]. Warn. 1968, s.v. antébois transcrit : [ɑ
̃-te-bwa] et [-bwa]. − Rem. Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845 écrivent anti-bois; Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., antebois et s.v. antibois renvoient à antebois. Littré, s.v. anti-bois renvoie à ante-bois. DG enregistre la forme antébois (é accent aigu) et s.v. antibois renvoie à antébois. Pour antébois, cf. aussi Rob., (Rob. Suppl. 1970 introduit antibois). Lar. encyclop. admet parallèlement antebois ou antibois, Quillet 1965 : antébois ou antibois. ÉTYMOL. ET HIST. − 1838 menuis. (Ac. Compl. 1842 : Anti-Bois).
Composé des préf. ante-, anté-*, ou anti-* et de bois*. Ce mot est un néol. et c'est à tort, semble-t-il, que DG et Barb. Misc. 12, p. 259, le rattachement à étibois « petit billot sur lequel l'épinglier forme la pointe du fil de métal qui doit passer à la filière avant d'être tronçonné en épingle » (FEW t. 17, p. 236) ou à atibois, artibois « emmarchement de lit formant gradin en saillie sur les parois isolées du mur » attestés au xvies. ds Gay; voir FEW, loc. cit., note 7). BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Barb. Misc. 12 1932-35, pp. 259-261. − Chabat 1881. − Forest. 1946. |