| ALGÉBRIQUEMENT, adv. Selon les méthodes et les règles de l'algèbre : 1. ... les polynômes [de cette succession] (...) caractérisent algébriquement deux accords parfaits majeurs ...
C. Durutte, Esthétique musicale,Résumé élémentaire de la technie harmonique, 1876, p. 367. 2. Toute reconstruction du monde (tout ou partie) est imparfaite ou incomplète. Comment espérer qu'un petit échafaudage philosophique pourra représenter même algébriquement le monde.
J. Rivière, Alain-Fournier, Correspondance,lettre de J. R. à A.-F., nov. 1906, p. 330. 3. Ceux qui ont lu quelque exposition du système d'Einstein, soit traduite de l'inventeur lui-même, soit transposée par quelque géomètre compétent, ont pu remarquer deux choses, l'extrême difficulté des formules et des conceptions qui y sont supposées, et l'extrême faiblesse des commentaires de langue vulgaire. Algébriquement tout est correct; humainement tout est puéril.
Alain, Propos,1922, p. 398. Prononc. : [alʒebʀikmɑ
̃]. Pour la transcription par [ε] ouvert de Littré, cf. algébrique. Étymol. ET HIST. − 1782 « conformément à l'algèbre » (Linguet, Annales politiques, civiles et litt., t. 13, p. 213, d'apr. Gohin 1903, p. 251).
Dér. de algébrique*; suff. -ment2*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 4. BBG. − Bél. 1957. − Pamart (P.). Lorsque le bon usage cesse d'être académique. Vie Lang. 1963, no137, p. 427. |