| ALÉSOIR, subst. masc. TECHNOL. Instrument ou machine servant à exécuter un alésage : Les logements [des roulements à billes] sont, si possible, rectifiés ou finis à l'alésoir ou à la fraise.
R. Champly, Nouvelle encyclopédie pratique,t. 9, 1927, p. 71. − MINES. ,,Outil formé de couteaux fixés au câble ou à la tige de sondage et au moyen duquel on donne au trou de sonde le diamètre voulu.`` (Lar. 20e). − TRAV. FÉM. ,,Petit ustensile en os (ivoire, etc.) servant à redonner le relief aux dentelles qui ont été lavées.`` (Lar. 20e). Rem. Également attesté ds Lar. encyclop. Prononc. ET ORTH. : [alezwa:ʀ]. − Rem. Ac. Compl. 1842 écrit alesoir. Nouv. Lar. ill. note : ,,Quelques-uns écrivent alaisoir; mais cette orthographe est contraire à l'étymologie.`` Étymol. ET HIST. − 1671 technol. « outil qui sert à aléser un trou » (Seignelay, Journal, recueilli ds P. Clément, Lettres et instructions de Colbert, Paris, 1864-65, t. 3, vol. II, p. 269 ds Fr. mod. t. 23, p. 298 : ...il y a un fourneau et un alesoir, avec plusieurs grues pour transporter les pièces d'un lieu à l'autre).
Dér. de aléser*; suff. -oir*. BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Bél. 1957. − Bréz. 1969. − Chesn. 1857. |