| ÉTENDOIR, subst. masc. Perche, appareil servant à étendre (du linge, des feuilles de papier, etc.); endroit où on étend des objets à faire sécher. Un étendoir pour étendre le papier imprimé fraîchement (Momoro, Impr.,1793, p. 21).Le second étage contient les chambres d'habitation, et le dessous du comble les chambres de domestiques, la lingerie et un étendoir supérieur (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 367).Un claquement de draps à l'étendoir (Giono, Hussard,1951, p. 250):... maisons dont les toits en auvent sur les galetas de planches avançaient comme pour rejoindre ceux d'en face. (...) À des perches sortant des étendoirs de teinturiers pendaient, en longs festons, des banderoles d'étamine rouges et bleues.
Pourrat, Gaspard,1930, p. 92. Prononc. et Orth. : [etɑ
̃dwa:ʀ]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1687 impr. Etendoir d'Imprimerie (Miege [partie anglaise]). Dér. du rad. de étendre*; suff. -oir*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Quem. DDL t. 2. |