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ÉTENDAGE, subst. masc.
A.− Action d'étendre (quelque chose) sur une surface ou un support; résultat de cette action. Étendage à la main de la matière grasse sur le cuir posé à plat sur une table (Bérard, Gobilliard, Cuirs et peaux,1947, p. 109).
− En partic. Pour faire sécher. Étendage du linge, fils de fer d'étendage. Le savonnage et le rinçage ont lieu souvent à l'eau courante et l'étendage se fait en plein soleil sur l'herbe drue d'un pré (Lar. mén.1926).
B.− P. méton. Assemblage de cordes ou surface sur lesquels est étendu ce qui doit être séché. Le vieil ours avait compris dans l'inventaire jusqu'aux cordes de l'étendage (Balzac, Illus. perdues,1843, p. 15).C'est pour éviter l'humidité que les étendages doivent être couverts, et les matières mises le plus possible à l'abri des intempéries (Quéret, Industr. gaz,1923, p. 157).Avec les poches à scorie, la crasse est déversée dans une rampe qui l'amène à l'étendage où elle se répand et se solidifie (Barnerias, Aciéries,1934, p. 194).
C.− VITRERIE. Opération consistant à développer les manchons de verre après les avoir fendus dans le sens de la longueur :
Le verre à vitre étiré n'est pas toujours sans défauts; on y voit encore quelques petites bulles, mais il est bien plus plan que le verre provenant de l'étalement des cylindres, l'étendage n'étant jamais parfait... C. Duval, Verre,1966, p. 67.
Prononc. et Orth. : [etɑ ̃da:ʒ]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1756 technol. (Encyclop. : Etendage. C'est une des opérations qui se font sur les laines avant que de les employer). Dér. du rad. de étendre*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 3.