| ÉRYTHÈME, subst. masc. Rougeur pathologique de la peau, circonscrite ou généralisée, qui cède à la pression du doigt; p. méton., affection dont cette rougeur constitue le symptôme. Différencier la scarlatine des érythèmes scarlatiniformes (Teissier, Duvoir dsNouv. Traité Méd.,fasc. 2, 1928, p. 1):« Le lendemain, accidents oculaires, accidents digestifs, et caetera... »
− « Ni l'un ni l'autre. Le lendemain, presque rien. De légers érythèmes aux aisselles. »
Martin du G., Thib.,Épil., 1940, p. 886. SYNT. Érythème localisé; érythème infectieux, médicamenteux; érythème solaire (synon. coup de soleil); érythème des plis (synon. intertrigo). − En partic. Érythème noueux. ,,Éruption de nodosités dermo-hypodermiques (...) de coloration rosée ou violacée (...) localisées principalement aux jambes`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Érythème noueux rhumatismal, tuberculeux. Un nodule d'érythème noueux (Calmette, Infection bacill. et tubercul.,1920, p. 226). Rem. Sous la forme érythémato-, érythème entre comme 1erélément dans la formation de termes de méd. : érythématosquameux. Lésions érythématosquameuses (...) formées de petites taches erythémateuses, rouge violet (...) avec fine squame centrale (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p. 561). Prononc. : [eʀitεm]. Étymol. et Hist. 1795 (Bosquillon, trad. : G. Cullen, Elémens de méd. pratique, I, 215-6 ds Quem. DDL t. 5 : je donne à la maladie le nom d'érythème). Prob. empr. à l'angl. erythema du gr. ε
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α « rougeur de la peau du visage; rougeur maladive, inflammation » attesté dep. 1766-83 (W. Cullen, First Lines Phys. § 274 ds NED : When the disease is an affection of the skin alone, ... I shall give the disease the name of Erythema). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Clément (R.). Suite des termes ou expr. à substituer à des mots étr. ou barbares. Déf. Lang. fr. 1970, no55, p. 36. − Quem. DDL t. 3, 5, 6, 8. |