| ÉPILATION, subst. fém. A.− MÉD. ,,Avulsion des cheveux considérée comme traitement des affections du système pileux dues à des cryptogames parasites siégeant dans les follicules des poils et à la surface de la peau`` (Littré-Robin 1858). L'épilation est utilisée dans les folliculites suppurées, les sycosis, le favus. Dans les tricophyties, les cheveux friables s'arrachent difficilement à la pince et il vaut mieux recourir aux rayons X (Lar. méd.1970). B.− Usuel, domaine de la toilette, surtout féminine.Destruction des poils et des duvets superflus pratiquée soit mécaniquement, soit électriquement, soit à l'aide de cire ou de produits spécifiques. Les épilations localisées (queue des sourcils, poils follets du menton) ne rencontrent aucune difficulté spéciale (QuilletMéd.1965, p. 316): La pratique de l'épilation ne paraît pas avoir été généralisée en Grèce ni à Rome à l'époque classique. Originaire d'Orient, elle fut surtout adoptée par les jeunes gens oisifs, que les personnes graves considéraient comme efféminés.
Lavedan1964. Prononc. : [epilasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1858 (Littré-Robin). Dér. du rad. de épiler*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 1. |