| ÉPEAUTRE, subst. masc. Variété de froment dont la balle adhère fortement au grain et qui fournit une farine très légère. Grand, petit épeautre; soupe d'épeautre. Certaines cultures spéciales, comme l'épeautre, ont encore conservé un reste d'existence dans quelques cantons de Suisse allemande ou de Souabe (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 138).Prononc. et Orth. : [epo:tʀ
̥]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin du xies. espelte (Raschi Blondh., p. 55); 1209 espiautre (Cart. de Guise, ms. B. N. lat. 17777, fo78 rods Gdf. Compl.). Du b. lat. spelta, de même sens (Forc.), lui-même d'orig. germ., cf. l'a. h. all. spelta, spelza (Graff t. 6, col. 337), ags. spelt (NED); les formes avec -r- sont prob. dues à un 2eemprunt aux lang. germ., cf. FEW t. 17, p. 178. Fréq. abs. littér. : 9. Bbg. Brüch 1913, p. 137. − Flasdieck (H. M.). Fr. épeautre, et angl. spelter. In : Essais de philol. mod. Paris, 1953, pp. 173-179. |