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ÉPANDAGE, subst. masc.
AGRIC. Action de répandre des semences, un engrais, un produit phytosanitaire, sur un sol ou sur une culture. Champ* d'épandage. Une charrette de fumier qui attend l'épandage (H. Bazin, Lève-toi,1952, p. 70).Épandage des pesticides par la pulvérisation mécanique (Boulay, Arboric. et prod. fruit.,1961, p. 103):
Parfois, dans la même pièce, sans raison apparente, le terrain gras succède au maigre brusquement, et le sec au mouillé, et s'interrompt, sur quoi il faut changer tout de suite la densité de son épandage. Il est une règle à peu près fixe. On emplit à moitié sa main de blé pour les bons terrains, et aux trois quarts pour les autres. Pesquidoux, Le Livre de raison,1928, p. 4.
Prononc. et Orth. : [epɑ ̃da:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1769 « action d'épandre » epandage des fumiers (Ephémérides du citoyen, IV, 112 ds Brunot t. 6, p. 266, note 8); 2. 1913 champ d'épandage (Péguy, Ève, p. 751); 3. 1958 géogr. épandage naturel (Plais.-Caill.). Dér. du rad. de épandre*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 12.