| ÉMIER, verbe trans. Vx ou littér. Réduire quelque chose en petits fragments. Émier de la cassonnade, de l'alun (Ac. 1798-1878). Aux moineaux de Paris, dont l'essaim amical De petits cris joyeux charmaient sa solitude, Il [l'inconnu] émia son pain, selon son habitude (Coppée, Poés., t. 3, 1865-1908, p. 71).− Emploi pronom. à sens passif. Des barques viennent sans cesse nous apporter de la terre pour consolider notre talus qui s'émie (Claudel, Connaiss. Est,1907, p. 66). Prononc. et Orth. : [emje]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1165-70 « mettre en pièces » (Rois, éd. Curtius, p. 150). Dér. de mie*, préf. é-*, dés. -er. Fréq. abs. littér. : 1. |