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ÉLUCUBRER, verbe trans.
Iron. Composer un ouvrage péniblement et au prix de longues recherches. Le jour il faisait des tours de force pour vivre, et la nuit il élucubrait un mémoire contre l'évêque de Paris (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 441).L'artiste, (...) élucubre, dit-on, sa peinture avec la volonté infatigable d'un alchimiste (Baudel., Salon,1846, p. 140).
En emploi pronom. réfl. [En parlant d'une entité personnifiée] La vérité ne se révèle plus aux penseurs retirés sur la montagne (...). Elle s'y élucubre, et rien de plus (Sand, Hist. vie,t. 4, 1855, p. 339).
Rem. Le subst. élucubrateur, trice au sens de « celui, celle qui se livre à des élucubrations » est attesté ds tous les dict. gén. excepté Ac., DG, Lar. Lang. fr.
Prononc. et Orth. : [elykybʀe]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1832 (Hugo, loc. cit.). Empr. au lat. class.elucubrare « travailler en veillant » d'où « travailler assidûment ». Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Darm. 1877, p. 179.