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ÉLAVÉ, ÉE, adj.
Dont la couleur est affaiblie, semble avoir déteint comme après un lavage.
A.− VÉN. [En parlant du poil d'un chien ou d'une bête sauvage] Qui est ,,mollasse et blafard`` (Ac. 1878, 1932). Chien élavé (Lar. 19e-Lar. Lang. fr.).
B.− Synon. rare de délavé (cf. ce mot II A).Les maisons grises, pâles, peintes en blanc, ont les teintes blêmes d'une aube élavée; c'est déjà la couleur de tempête et de pluie [toiles de Simon et de Cottet] (Hourticq, Hist. art, Fr.,1914, p. 436).
Prononc. et Orth. : [elave]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1561 « mouillé » (Du Fouilloux, Venerie, éd. G. Tilander, 40, 63 : Erres elavees). Part. passé, spécialisé dans le domaine de la vén., de l'a. fr. eslaver « laver » (1remoitié xiies. au sens fig. de « effacer (comme en lavant) » Psautier d'Oxford, 68, 33 ds T.-L.). Bbg. Quem. 2es. t. 4 1972.