| ÉCUANTEUR, subst. fém. TECHNOL. (automob.). Inclinaison des rayons d'une roue sur l'axe du moyeu pour augmenter la résistance. Cf. déporté ex. 2, rem. 2.Celui-ci [le voile] étant déporté d'un côté, ce déport se nomme écuanteur. L'écuanteur d'une roue est la distance du plan de roulement du pneu monté sur cette roue (ou encore de l'axe de la jante) à la face d'appui du moyeu (Chapelain, Techn. automob.,1956, p. 208).Rem. Absent de Ac., Rob., Lar. Lang. fr. Noté comme fém. par Littré, DG, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill. Suppl. 1907; masc. par Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. Prononc. Seules transcr. ds Littré et ds DG : é-ku-an-teùr. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Orig. obsc.; soit à rapprocher du terme dial. équanter (Haut-Maine; FEW t. 2, p. 228b) « donner aux rais d'une roue l'inclinaison nécessaire sur le moyeu », dér. de cant forme norm. de chant2*; soit à rapprocher du terme dial. du Centre écuer « id. », d'orig. obsc. (FEW t. 23, p. 73ab). |