| ÉCIMER, verbe trans. BOT. Couper la cime d'une plante. Écimer un arbre, le maïs, le tabac, la vigne. À peine le maïs achève de fleurir, Le paysan l'écime et l'effeuille à loisir (Jammes, Géorgiques,Chant 2, 1911, p. 54).On épampre et on écime la souche afin que toute la sève reflue vers le fruit (Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 113).− P. anal. Un toit formant un triangle écimé (Gautier, Rom. momie,1858, p. 193). Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém. écimeuse. Machine utilisée pour écimer le blé ou les céréales trop exubérantes (cf. Passelègue, Mach. agric., 1930, p. 158). Prononc. et Orth. : [esime]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1572 escimer (Liebault [Agriculture et maison rustique], p. 479 ds Gdf. Compl.). Composé de é-* et de cime*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 5 (écimé : 6). DÉR. Écimage, subst. masc.Action d'écimer une plante pour lui donner de l'épaisseur, la faire fructifier ou éviter qu'elle verse ou se brise (cf. Ballu, Mach. agric., 1933, p. 274).Les écimages tardifs [de la vigne], ou rognages, semblent devoir être proscrits chaque fois que cela est possible (Levadoux, Vigne,1961, p. 58).− [esima:ʒ]. Ds Ac. 1932. − 1reattest. 1791 (De Villeneuve, Cult. du tabac, p. 279 ds DG); du rad. de écimer, suff. -age*. − Fréq. abs. littér. : 2. |