| ÉCHELONNEMENT, subst. masc. A.− [Correspond à échelonner A] 1. TECHN. MILIT. Disposition d'une troupe en échelons. Cette situation de fait avait pour conséquence d'augmenter de deux étages environ l'échelonnement en profondeur du dispositif général (Joffre, Mém.,t. 1, 1931, p. 148). 2. Usuel. État de ce qui est échelonné, distribué par échelons. La nouvelle logique admet des concepts du genre « gradué », (...) ils se présentent plutôt comme un échelonnement en série (Mounier, Traité caract.,1946, p. 40).Les surveillants généraux du 2eordre ont le même échelonnement indiciaire que les adjoints d'enseignement (Encyclop. éduc.,1960, p. 340). Rem. La docum. atteste en ce sens le synon. rare échelonnage, subst. masc. Non, vous croyez sincèrement qu'un échelonnage de votes partant de l'ignorance arriverait à nous donner la prépondérance du savoir (Sand, Impress. et souv., 1873, p. 109). B.− [Correspond à échelonner B] Répartition régulière dans le temps. Échelonnement de dates, des naissances. Synon. étalement.Envisager un échelonnement de nos opérations dans le temps (Joffre, Mém.,t. 1, 1931p. 243): ... les œuvres [de Van Gogh] présentées ont été soigneusement choisies (...) de façon à retracer par leur échelonnement selon l'ordre chronologique la courbe entière de la plus exemplaire (...) évolution de peintre.
Lhote, Peint. d'abord,1942, p. 137. Prononc. et Orth. : [eʃlɔnmɑ
̃]. Dans la conversation cour. parfois [ε
ʃlɔnmɑ
̃]. Cf. échelon. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1870 l'échelonnement [de nos découvertes] (Taine, Intellig., t. 1, p. 69). Dér. du rad. de échelonner*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 11. |