| ÉBÉNISTERIE, subst. fém. Art et technique de l'ébéniste caractérisés, grâce à l'utilisation d'essences de bois diverses, par des oppositions de couleurs sur des surfaces planes. Atelier, travaux d'ébénisterie. L'architecture, la sculpture, la peinture, l'orfèvrerie, la céramique, l'ébénisterie, art tout moderne (Balzac, Cous. Pons,1847, p. 68).Cage acajou verni, en ébénisterie très soignée (Catal. instrum. lab. (Prolabo), 1932, p. 26).Ensemble de style, plaqué bois de rose, traité en ébénisterie (Le Monde, 19 janv. 1952, p. 6, col. 5):1. J'achète pour quatre-vingt francs un délicieux meuble d'ébénisterie antique, et l'on crie au luxe : ...
Balzac, Lettres à l'Étrangère,t. 2, 1850, p. 52. 2. L'océan de la fantaisie est dompté, aucune vague n'en sera assez audacieuse pour gâter le dehors du piano, chef-d'œuvre d'ébénisterie en palissandre miroitant, ni pour mouiller le feutre des marteaux et rouiller l'acier des cordes.
Cros, Le Coffret de santal,1873, p. 129. − En emploi apposé avec valeur d'adj. Coffret ébénisterie très soigné pour microtome Minot (Catal. instrum. lab. (Prolabo), 1932, p. 131). − P. méton. Meuble, objet exécuté par un ébéniste. Cet axe est fixé par une vis sur l'ébénisterie (Leclerc, Télégr. et téléph.,1924, p. 184). Prononc. et Orth. : [ebenist(ə)ʀi]. Ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. [1732 Trév. d'apr. FEW t. 3, p. 199a] 1. 1798 « métier de l'ébéniste » (Ac.); 2. 1798 « meubles réalisés par l'ébéniste » (ibid.), cf. 1836 ateliers d'ébénisterie (Gozlan, Notaire, p. 232). Dér. de ébéniste*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 12. |