ÏAMBE, subst. masc.
Étymol. et Hist. [1532 (
Rabelais,
Pantagruel, chap. 1, éd. V.L. Saulnier, p. 12 : D'aultres croissoyent par les jambes; et a les veoir eussiez dit que c'estoient grues... Et les petits grymaulx les appellent en grammaire
Jambus)]
1. 1555 [date de l'éd.] métr. anc.
pié Iambe (J.
Peletier du Mans,
L'Art poétique, préf., éd. A. Boulanger, 1930, p. 229); 1605
ïambe (
Vauquelin de La Fresnaye,
Art poétique, éd. A. Genty, 1862, p. 86);
2. av. 1589 « vers de six pieds » (A.
de Baïf, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 2, p. 221);
3. av. 1794 p. ext. « pièce de vers satirique généralement composée d'un alexandrin et d'un octosyllabe, à rimes croisées » (A.
Chénier,
Iambes ds
Œuvres, éd. G. Walter, p. 187). Empr. au lat.
iambus, gr. ι
̓
α
́
μ
ϐ
ο
ς « ïambe (sens 1); poème en vers ïambiques; poème satirique (au plur.) ».