ÉTUDIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1155 « chercher à acquérir une connaissance » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 3341 : Mult sout e mult
estudia); 1261
les estudians de Paris (...) en théologie (...) médecine (
Doc. hist. inédits, II, 68, Champollion-Figeac ds
R. Hist. litt. Fr. t. 12, p. 243);
b) ca 1200 « mettre son application, ses soins à quelque chose » trans. (
Dialogue Grégoire, 44, 10 ds T.-L. :
studoient bien faire);
2. 1588 [éd.] « chercher à comprendre par un examen attentif » (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, livre 3, chap. 13, p. 1208); 1588 [éd.] pronom. « se prendre pour objet de son étude » (
Id.,
ibid., p. 1204); 1824 « se composer une attitude » (
Balzac,
Annette, t. 3, p. 14). Dér. de l'a. fr.
estudie, v.
étude;
cf. le lat. class.
studere « s'appliquer à »; lat. impérial « étudier ».