ÉLÉVATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1290
elevation du corps nostre Seigneur (cité d'apr.
Desmaze,
Curiosités des anc. justices, 381 ds
Delb. Rec.);
xiiie−
xives.
elevation du Corpus Dominici (
Chron. de Flandre, 1, 149, Kervyn,
ibid.); 1314 « état de ce qui est élevé » (
H. de Mondeville,
Chirurgie, éd. A. Bos, I, 133, p. 42);
2. 1549
élévation de la voix (
Est.);
3. 1665 fig. « caractère élevé de l'esprit » (
La Rochefoucauld,
Œuvres, éd. D. L. Gilbert, t. 1, p. 37);
4. 1666 fig. « action d'élever, de s'élever à un rang supérieur » (
Furetière,
Roman bourgeois, éd. Colombey, 305). Empr. au b. lat.
elevatio, proprement « action d'élever », spéc.
elevatio vocis [sur une syllabe accentuée].