ÉCRITURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1050
Sainte escriture (
Alexis, éd. Ch. Storey, 258);
b) 1121-34 « ce qui est écrit, les livres »
si cum dit escripture (
Ph. de Thaon,
Bestiaire, éd. E. Walberg, 82);
2. 1
remoitié
xiies. ms. « représentation de la parole et de la pensée par des signes » (
Traduction de St Grégoire ds
Alexis, éd. W. Fœrster et E. Koschwitz, p. 164 :
Lascripture);
3. 1311 « type de caractères employés dans tel ou tel système d'écriture » (Arch. JJ 145, pièce 1321 ds
Gdf.);
4. 1465 « style, art d'écrire » (
Robertet,
Renvoy à Mrde Montferrant ds
G. Chastellain,
Œuvres, éd. K. de Lettenhove, t. VII, p. 181);
5. 1549 dr. (
Est.); 1723 compt.
les écritures (
J. Savary des Bruslons,
Dict. universel de comm.);
6. a) 1837 « tout système de représentation graphique »
l'écriture des sons (
Kastner,
Gramm. mus., p. 10);
b) 1920
écriture automatique « technique surréaliste » (
Marcel,
Journal, 1920, p. 235). Du lat. class.
scriptura « écriture, écrit, ouvrage », la forme du mot s'expliquant par le contact qu'il a toujours gardé avec la langue écrite.