ÉCOUTILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1538
escoutille « panneau recouvrant l'écoutille » (Ms. Paris, B.N. fr. 9469-3, f
o24 ds
Jal) − 1643 (Fournier,
ibid.);
2. 1552 « ouverture dans le pont d'un navire » (
Rabelais,
Quart livre, chap. 63). Empr. à l'esp.
escotilla, «
id. » (1431-50 ds
Cor.), dér. de
escotar « faire une encolure » (1607, mais dont le dér.
escotadura « trappe de théâtre » est attesté au
xves.,
ibid.) d'orig. discutée, peut-être empr. au got.
skaut(s), « extrémité, bord d'un vêtement » (
Feist;
FEW t. 17, pp. 104-105), bien que dans ce cas le phonétisme des dér. port.
decotar et a. langued.
escotat fasse difficulté (v. W. von Wartburg ds
R. Ling. rom. t. 23, pp. 215-217).