ÉCOBUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1519
terre gobuée (Ste Croix, Vasles, Arch. Vienne ds
Gdf.); 1539
égobuer (
Cout. de Bret., VI, XVII ds
Nouv. Cout. gén., IV, 410
a); 1721
écobuer (
Réaumur,
Mém. de l'Acad. des sciences, p. 299 ds
DG). Terme dial. de l'ouest (Bretagne, Touraine), dér. de
gobuis « terre pelée où l'on se dispose à mettre le feu » (1519 ds
Gdf.) (avec préf.
é-*) lui-même dér. du saintongeais
gobe « motte de terre » se rattachant au gaul. *
gobbo « gueule, bouche » d'où sont issus le fr.
gober*, l'a. fr.
gobet « bonne bouchée, morceau » (
cf. G. de Coincy,
Mir. Vierge, éd. V.-F. Kœnig, II Dout. 34, 656) sens dont est dér. p. anal. celui de « motte de terre » (
cf. FEW t. 4, 180
b).